13/20
* Schmier - Chant, Basse
* Pontus Norgren - Guitares
* V.O. Pulver - Guitares
* Stefan Schwarzmann - Batterie
01. Satan's Hollow -4:04
02. Fatal Command -4:57
03. We Can Not Be Silenced -3:32
04. I'll Bring You The Night -5:29
05. Scorn And Hate -5:26
06. Afflicted -4:42
07. Skullbreaker -5:44
08. Bleeding Allies -4:38
09. The Decline (And The Downfall) -5:16
10. Mistaken -4:54
11. Promised Land -4:21
"Fatal Command"
Sorti le 6 Octobre 2017 chez Nuclear Blast RecordsSite Officiel: www.panzerofficial.com
Facebook: www.facebook.com/TheGermanPanzer
Il y a bientôt trois ans, Panzer faisait sensation dans la presse grâce à son line up regroupant trois légendes du heavy/thrash teuton. Réunissant les qualités d'un Destruction avec celles d'un Accept, Send Them All To Hell avait su se montrer convaincant toute proportion gardée sachant que ça ne volait pas plus haut que les formations d'origine. Il en restait tout de même l'efficacité et l'énergie donnant l'impression d'un assaut sur le front en plein conflit armé, de quoi satisfaire les anciens fans comme les nouveaux. À ce trio s'ajoute (en plus d'un tréma sur le A de Pänzer) un quatrième membre en la personne de Mr Pulver apportant son expérience acquise dans Gurd, Poltergeist et bien sûr Pulver pour faire avancer le bataillon.
Mais rassurez-vous (ou non): les bases installées sur le premier opus ne reculeront pas d'un iota! La carrière de chacun des membres du groupe l’ayant profondément marqué dans son style, on retrouvera sans surprise cette base heavy metal typique des allemands agrémentée du chant nerveux et strident de la formation leader de ce qu'on appelle le Teutonic Big Three of Thrash [incluant également Sodom et Kreator]. La voix de Schmier n'aura d'ailleurs aucun mal à s'assimiler à celle d'un certain Udo par moment, tant l'instrumentation et les arrangements sonnent Accept la majeure partie du temps! En fonction des titres, on favorisera plutôt le côté heavy que le côté thrash (rarement l’inverse), des morceaux lents mais percutants comme "I'll Bring You The Night" s'opposant à des morceaux plus rapides et dynamiques comme "Scorn And Hate". Du thrash, on remarquera en particulier le tranchant des guitares, bien plus incisives voire brutales que dans le heavy, même si l'accent est toujours mis sur les mélodies quel que soit le niveau de brutalité du titre. "Skullbreaker" ou "The Decline" par exemple jouent la carte de la lourdeur sans jamais laisser leurs riffs principaux s'estomper derrière les guitares rythmiques, en dépit du chant de Schmier toujours plus proche des éructations que des vocalises claires. Il parvient parfois à chanter mélodique à l'image de sa prestation sur le speed "Promised Land", mais ça reste occasionnel. C'est principalement cela qui entretient le fossé assez étroit séparant PänzerAccept finalement, il ne faut pas se leurrer.
Pourtant, la mayonnaise prend sans problème, tant nous sommes habitués à ce genre de heavy metal terriblement accrocheur! Il n'y aura vraiment que les accros au heavy pur jus ayant une réelle aversion pour la voix de Destruction qui ne se laisseront pas enrôler facilement par Pänzer, les autres ne devraient pas mettre longtemps à se faire convaincre. Sans parvenir à élever l'entité à un niveau supérieur, ce second opus est toutefois digne de son prédécesseur et en conserve chaque élément séduisant. Ce n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler un défi pour ces musiciens qui se contentent de jouer comme ils ont toujours joué, sauf peut-être la basse pour Schmier, mais on n'en demandait ni n'attendait finalement pas plus que ça de cette équipe.
Mais rassurez-vous (ou non): les bases installées sur le premier opus ne reculeront pas d'un iota! La carrière de chacun des membres du groupe l’ayant profondément marqué dans son style, on retrouvera sans surprise cette base heavy metal typique des allemands agrémentée du chant nerveux et strident de la formation leader de ce qu'on appelle le Teutonic Big Three of Thrash [incluant également Sodom et Kreator]. La voix de Schmier n'aura d'ailleurs aucun mal à s'assimiler à celle d'un certain Udo par moment, tant l'instrumentation et les arrangements sonnent Accept la majeure partie du temps! En fonction des titres, on favorisera plutôt le côté heavy que le côté thrash (rarement l’inverse), des morceaux lents mais percutants comme "I'll Bring You The Night" s'opposant à des morceaux plus rapides et dynamiques comme "Scorn And Hate". Du thrash, on remarquera en particulier le tranchant des guitares, bien plus incisives voire brutales que dans le heavy, même si l'accent est toujours mis sur les mélodies quel que soit le niveau de brutalité du titre. "Skullbreaker" ou "The Decline" par exemple jouent la carte de la lourdeur sans jamais laisser leurs riffs principaux s'estomper derrière les guitares rythmiques, en dépit du chant de Schmier toujours plus proche des éructations que des vocalises claires. Il parvient parfois à chanter mélodique à l'image de sa prestation sur le speed "Promised Land", mais ça reste occasionnel. C'est principalement cela qui entretient le fossé assez étroit séparant PänzerAccept finalement, il ne faut pas se leurrer.
Pourtant, la mayonnaise prend sans problème, tant nous sommes habitués à ce genre de heavy metal terriblement accrocheur! Il n'y aura vraiment que les accros au heavy pur jus ayant une réelle aversion pour la voix de Destruction qui ne se laisseront pas enrôler facilement par Pänzer, les autres ne devraient pas mettre longtemps à se faire convaincre. Sans parvenir à élever l'entité à un niveau supérieur, ce second opus est toutefois digne de son prédécesseur et en conserve chaque élément séduisant. Ce n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler un défi pour ces musiciens qui se contentent de jouer comme ils ont toujours joué, sauf peut-être la basse pour Schmier, mais on n'en demandait ni n'attendait finalement pas plus que ça de cette équipe.
