* Max Otero - Guitares & Chant
* Gautier Merklen - Guitares
* Laurent Michalak - Batterie
* Yann Tligui - Basse
01. Infection
02. Rival of the Nazarene
03. Banished from Heaven
04. Bring Me His Head
05. Contagion
06. Laqueum Diaboli
07. Descending to Conquer
08. Inherit the Kingdom of Horus
09. The Mother of All Plagues
10. All Souls Are Mine
11. Litany of Supplication
"The Mother of All Plagues"
Sorti le 21 Août 2020 chez Kaotoxin RecordsFacebook: www.facebook.com/mercylesscult
Aaaaah Mercyless, un nom culte raisonnant comme une douce mélodie aux oreilles des amateurs de death metal français! C'est encore plus vrai depuis leur retour avec Unholy Black Splendor il y a sept ans, et son successeur tout aussi réussi incarné par Pathetic Divinity il y a quatre ans, nous aidant à oublier les deux erreurs incompréhensibles qu'ont été C.O.L.D. et Sure to Be Pure (faire des expérimentations c'est une bonne chose, mais le résultat fut on ne peut plus discutable, pour rester correct). Bref, c'est de l'histoire ancienne puisque la brutalité old school est à nouveau au programme du quatuor, et il y a fort à parier que nous allons rester sur cette lancée avec l'arrivée de ce septième opus bien parti pour nous mettre une nouvelle série de coups de pieds au cul!
C'est tout con, mais à peine ai-je lancé la lecture du disque qu'un petit rictus de satisfaction est apparu sur mon visage: il a fallu que j'augmente le volume! Si ça ne parle pas aux plus jeunes: c'est signe que la production a une nouvelle fois été globalement effectuée à l'ancienne, en ces temps où le volume général des enregistrements studio était bien plus bas que celui d'aujourd'hui, comme Mercyless s'est toujours plu à le faire d'ailleurs (je ne vais pas râler une fois de plus sur le clic du trigger, quasiment indispensable dans le metal extrême, vous commencez à me connaître). Une autre de leurs habitudes plaisantes est l'introduction d'un album par une petite piste atmosphérique bien présente ici encore avec "Infection", nouvelle preuve que tout va se dérouler à la manière old school sur cet opus!
Mercyless, c'est du brutal death à la sauce eighties, fortement influencé par la scène britannique mais aussi floridienne, avec des références comme Bolt Thrower, Benediction et bien entendu Cannibal Corpse qui nous viennent immédiatement à l'esprit en entendant leur musique. Le growl de Max Otero, inébranlable fondateur et pilier du combo depuis 1987, ne manque pas de cette profondeur et de cet aspect gargouillant bien crade qu'on affectionne tant dans le genre, grande part de la violence et du malsain inhérents à leur style. Autre caractéristique qui nous donne l'impression d'être revenu plus d'une trentaine d'années en arrière en écoutant cet album, c'est la brutalité continue que nous assènent les riffs et la batterie chargée de leurs compositions, à l'exception de l'introduction et de l'appréciable interlude que constitue la minute "Contagion" [titre faisant réponse à "Infection"], en dehors des breaks au sein même des morceaux comme ceux de "Inherit the Kingdom of Horus". Même lorsque le tempo est revu à la baisse, cela ne signifie pas que vous allez pouvoir reposer vos oreilles puisqu'un morceau plus lent comme "Laqueum Diaboli" ou "All Souls Are Mine" insiste encore plus sur les basses, tandis qu'un mid tempo comme "Descending to Conquer" jouera davantage sur le groove avec un skank beat plus aéré à la manière d'un Obituary. C'est d'ailleurs de tout son poids que "Litany of Supplication" ferme la marche, illustrant la lente et douloureuse agonie d'un patient en phase terminale.
C'est assez difficile de rentrer énormément dans le détail lorsqu'on parle d'un disque aussi compact et radical qu'un album de Mercyless, ce qui explique pourquoi une telle chronique peut paraître plus courte. Pourtant, cela ne veut absolument pas dire que l'expérience a été mauvaise! Bien au contraire concernant ce nouvel opus de Mercyless qui est une pure réussite de bout en bout, un disque de brutal death metal old school tel qu'on affectionne de les entendre: aucune influence moderne dans l'enregistrement (sauf peut-être pour le rendu sonore un poil moins grésillant qu'à l'époque) ou dans la composition et l'exécution des morceaux, juste la passion des musiciens pour un style aux origines de notre scène musicale encore dans tous les esprits aujourd'hui qui transpire dans la réalisation de leur art sur galette. Avec des formations comme Mercyless ou Disabled (revenez pour de bon SVP!!), le death metal français a encore de beaux jours devant lui!
C'est tout con, mais à peine ai-je lancé la lecture du disque qu'un petit rictus de satisfaction est apparu sur mon visage: il a fallu que j'augmente le volume! Si ça ne parle pas aux plus jeunes: c'est signe que la production a une nouvelle fois été globalement effectuée à l'ancienne, en ces temps où le volume général des enregistrements studio était bien plus bas que celui d'aujourd'hui, comme Mercyless s'est toujours plu à le faire d'ailleurs (je ne vais pas râler une fois de plus sur le clic du trigger, quasiment indispensable dans le metal extrême, vous commencez à me connaître). Une autre de leurs habitudes plaisantes est l'introduction d'un album par une petite piste atmosphérique bien présente ici encore avec "Infection", nouvelle preuve que tout va se dérouler à la manière old school sur cet opus!
Mercyless, c'est du brutal death à la sauce eighties, fortement influencé par la scène britannique mais aussi floridienne, avec des références comme Bolt Thrower, Benediction et bien entendu Cannibal Corpse qui nous viennent immédiatement à l'esprit en entendant leur musique. Le growl de Max Otero, inébranlable fondateur et pilier du combo depuis 1987, ne manque pas de cette profondeur et de cet aspect gargouillant bien crade qu'on affectionne tant dans le genre, grande part de la violence et du malsain inhérents à leur style. Autre caractéristique qui nous donne l'impression d'être revenu plus d'une trentaine d'années en arrière en écoutant cet album, c'est la brutalité continue que nous assènent les riffs et la batterie chargée de leurs compositions, à l'exception de l'introduction et de l'appréciable interlude que constitue la minute "Contagion" [titre faisant réponse à "Infection"], en dehors des breaks au sein même des morceaux comme ceux de "Inherit the Kingdom of Horus". Même lorsque le tempo est revu à la baisse, cela ne signifie pas que vous allez pouvoir reposer vos oreilles puisqu'un morceau plus lent comme "Laqueum Diaboli" ou "All Souls Are Mine" insiste encore plus sur les basses, tandis qu'un mid tempo comme "Descending to Conquer" jouera davantage sur le groove avec un skank beat plus aéré à la manière d'un Obituary. C'est d'ailleurs de tout son poids que "Litany of Supplication" ferme la marche, illustrant la lente et douloureuse agonie d'un patient en phase terminale.
C'est assez difficile de rentrer énormément dans le détail lorsqu'on parle d'un disque aussi compact et radical qu'un album de Mercyless, ce qui explique pourquoi une telle chronique peut paraître plus courte. Pourtant, cela ne veut absolument pas dire que l'expérience a été mauvaise! Bien au contraire concernant ce nouvel opus de Mercyless qui est une pure réussite de bout en bout, un disque de brutal death metal old school tel qu'on affectionne de les entendre: aucune influence moderne dans l'enregistrement (sauf peut-être pour le rendu sonore un poil moins grésillant qu'à l'époque) ou dans la composition et l'exécution des morceaux, juste la passion des musiciens pour un style aux origines de notre scène musicale encore dans tous les esprits aujourd'hui qui transpire dans la réalisation de leur art sur galette. Avec des formations comme Mercyless ou Disabled (revenez pour de bon SVP!!), le death metal français a encore de beaux jours devant lui!