Slaves of the Shadow Realm

      line-up
    * Maurice Swinkels – Chant
    * Twan Van Geel – Guitare
    * Harold Gielen – Basse
    * Erik Fleuren – Batterie
    * Fabian Verwije – Guitare

      tracklist
    01. THE WIDOWS BREED -4:58
    02. NOCTURNAL COMMANDO -3:41
    03. CHARNEL CONFESSION -4:08
    04. SLAVES
            OF THE SOUTHERN CROSS -4:32
    05. WARHOUNDS OF HADES -4:28
    06. BLACK BANNERS IN FLAMES -3:26
    07. SHADOW REALM
            OF THE DEMONIC MIND -4:01
    08. PALACE OF SIN -3:04
    09. PRIEST HUNT -4:47
    10. AZAZELS CROWN -4:04
    11. DARK CORONATION -5:50

"Slaves of the Shadow Realm"

Sorti le 4 Janvier 2019 chez Napalm Records

Site Officiel: www.legionofthedamned.net
Facebook: www.facebook.com/LOTDOfficial


      Quatre ans pratiquement jour pour jour après le débarquement de Ravenous Plague, il est enfin temps pour Legion of the Damned de se rappeler à notre bon souvenir avec un septième opus de derrière les bûches de Noël. Il n'y a pas eu beaucoup d'évolution entre le tout premier opus de 2006 Malevolent Rapture et celui qui précède cette nouveauté en dehors de la propreté du son, mais après tout les adeptes d'Occult étaient déjà habitué à cette constance dans la qualité et la brutalité. Car depuis treize année que le combo évolue sous ce nom, il ne nous a jamais réellement déçu à ce niveau! Je m'attends donc à trouver dans ce septième album studio à boire et à manger en matière de death thrash bien burné et bien produit, alors ne traînons pas à confirmer cela en ce début d'année pour la toute première chronique de 2019!

      Balancé en avant première avec un petit clip tout ce qu'il y a de plus classique, "THE WIDOWS BREED" annonçait la couleur sur un rythme bien soutenu et des riffs bien chargés, tout en simplicité: un single idéal au final. On ne ralentit pas avec "NOCTURNAL COMMANDO" qui au contraire pousse le bouchon du speed un peu plus loin, Maurice. Puisque le chanteur est évoqué au travers de cette citation publicitaire foireuse, faisons une brève parenthèse sur le chant écorché de notre bon vieux frontman, qui n'a pas changé en 27 ans de pratique (incluant les années Occult dans le décompte bien sûr). Une voix reconnaissable par son timbre particulier autant que par son manque de variation, il faut l'avouer. "CHARNEL CONFESSION" permet de se poser de manière relative, avec un mid tempo qui permet d'apprécier un peu mieux ces riffs pas vraiment inédits au regard de leur carrière. Quelques bonnes idées comme le pont à 1'10 rappelant un peu Kreator dans l'esprit, qu'on pourra aussi retrouver sur d'autres titres un peu plus tard. On se rend compte aussi avec "SLAVES OF THE SOUTHERN CROSS" que même en plus lent, les guitares ne s'éloignent pas trop de leur zone de confort, tandis qu'un peu de growl vient tout de même en renfort du chant traditionnel sur le refrain. "WARHOUNDS OF HADES" se décide enfin à changer de gamme pour un morceau un poil plus épique et encore plus focalisé thrash, skank beat et petits roulements de grosse caisse énergique à l'appui.
      On est arrivé à la moitié de l'album et j'ai déjà l'impression d'en avoir fait le tour, mais la fin du disque pourrait bien contenir son lot de surprises de Noël en retard! Ça ne viendra en tout cas pas de la chevauchée fantastique de "BLACK BANNERS IN FLAMES" qui ne nous fait pas beaucoup voyager, alors qu'en revanche "SHADOW REALM OF THE DEMONIC MIND" avec son intro au piano pourrait se révéler intéressant. Plus sombre, on revient à la référence Kreator faite plus tôt mais dans le bon sens de la ref', avec un pont captivant à 1'40. "PALACE OF SIN" est aussi peu étonnant que son titre, peut-être un clin d'oeil au "Captor of Sin" de Slayer dont le style est assez proche? "PRIEST HUNT" balance de son côté un son plus death après une intro en chorale, et un refrain original pour son chant core (un guest non annoncé?) là où "AZAZELS CROWN" et "DARK CORONATION" s'alignent pour finir sur les morceaux les plus classiques et réguliers de la tracklist.

      Comme je m'en doutais pas mal, pas vraiment de révélation au sujet de cette nouvelle livraison des hollandais de Legion of the Damned qui reste dans la continuité de leur travail effectué au cours de ces deux dernières décennies. L'efficacité reste le maître-mot de leur code de conduite, et les vrais fidèles du groupe ne seront donc ni dépaysés ni déçus par un arrivage à la hauteur des précédents. Moi-même étant un de leurs fans sans être un inconditionnel non plus, je ne manquerais pas de me procurer cet album bien que je n'ai assisté à aucune révélation ou révolution qui aurait pu le hisser au dessus des autres, tout comme le jour de la déchéance les voyant sortir un disque inférieur aux autres n'est d’ailleurs pas encore arrivé.

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