* John Diva - Chant
* J.J. Love - Guitares
* Snake Rocket - Guitares
* Remmie Martin - Basse
* Lee Stingray - Batterie
01. Whiplash
02. Lolita
03. Rock 'N'Roll Heaven
04. Wild Life
05. Blinded
06. Dance Dirty
07. Just A Night Away
08. Fire Eyes
09. Get It On
10. Long Legs
11. Toxic
12. Rocket Of Love
"Mama Said Rock is Dead"
Sorti le 8 Février 2019 chez SPV/SteamhammerSite Officiel: www.johndiva.com
Facebook: www.facebook.com/johndiva.rocks
Allez! Une fois n'est pas coutume, nous allons parler de glam car il faut faire plaisir à tout le monde! Je vous avoues que mes connaissances en la matière s'arrêtent aux grosses machines comme Mötley Crüe et autres Steel Panther, et la manière dont le genre tourne en rond ne me donne pas vraiment envie d'approfondir. Mais bon, si ça me tombe dans la main par hasard tel ce nouvel album de JOHN DIVA & the Rockets of Love, alors pourquoi ne pas en parler après tout. Vu le patronyme de cette formation californienne, on se doute que tout tourne essentiellement autour de son frontman John Diva (tout est dans le nom!). Mais n'oublions pas que le culte de la personnalité et de la “beauté” (relative, tout ça...) est un des délires du mouvement, c'est ce qui apporte sa folie rose paillette au Glam depuis toujours. Et je vous assure qu'ici on n'en manque pas: matez-moi donc cette pochette!
Mais si je vous présentais brièvement le bonhomme pour commencer? Mr.Diva est en fait immergé depuis longtemps dans le milieu de la musique en tant qu'homme de l'ombre incarnant le manager, le coach vocal ou encore le metteur en scène pour des groupes tels que Bon Jovi, Aerosmith, KISS, Van Halen ou Guns'n'Roses. Il était tout naturel qu'un jour il lui prenne l'envie de se mettre à son tour dans la lumière, tout d'abord en reprenant de grands standards du hard rock avec ses Rockets of Love tels que "Here I Go Again" (Withesnake), "Rock You Like A Hurricane" (Scorpions), "Livin' On A Prayer" (Bon Jovi), "Why Can't This Be Love" (Van Halen) et bien d'autres. La machine rodée, il était temps de s'atteler au travail le plus difficile: écrire et interpréter des titres originaux sortis de sa propre caboche. C'est chose faite avec Mama Said Rock is Dead!
Alors à quoi devons-nous nous attendre de la part d'un artiste qui a tant baroudé dans le milieu, en particulier derrière les formations les plus prestigieuses? À du Glam Rock évidemment, mais à quoi cela va-t-il ressembler? Comme je l'ai dit tantôt, c'est un style destiné à rester volontairement enfermé dans ses codes, baignant dans le kitch des strass et de la sexualité libérée, transformant ses interprètes en semi-drag-queens assumant à fond leur part de féminité. Il en va de même pour la musique, oscillant entre hard rock et heavy metal extrêmement mélodique et joyeux dont les paroles sont tissées des expériences amoureuses/sexuelles de ses protagonistes. On ne peut pas faire plus terre-à-terre dans le cas présent, la case est cochée sans équivoque.
Vue la forte influence des groupes avec qui John a tourné, quel que soit le poste qu'il occupait, il était évident que l'aura des dits groupes imprègne littéralement l'esprit du compositeur et donc ses compositions, à tel point que parfois le mimétisme est troublant: qui n'entend pas le célèbre "Give Me All Your Love" de Withesnake dans "Wild Life", son couplet, son refrain, son tempo (tout, en fait)? Je ne vais pas reprendre le disque piste après piste pour vous faire le parallèle avec les mythes de la scène, sachez seulement que vous n'aurez aucun mal à le faire vous-même en dépit du fait que vous puissiez ne pas y connaitre grand chose, car c'est aussi mon cas après tout. Malgré cette absence totale d'identité propre (jusque dans cette voix passe-partout au possible!) et de prise de risque, l'album est propre, bien produit, plutôt sympathique au demeurant si on n'est pas trop regardant sur les origines de l'inspiration.
Je ne pense pas qu'il faille développer plus que ça mon avis sur le sujet. Mama Said Rock is Dead possède toutes les qualités dans sa forme pour plaire aux amateurs de heavy/hard de type glam pas trop exigeants. Les autres n'ont même pas besoin de tenter l'expérience, je sais déjà que ce disque n'a aucune chance d'aller jusqu'au bout de la première chanson (qui de toute façon reflète parfaitement le contenu de l'album). Personnellement je l'ai écouté en entier bien sûr, mais par conscience journalistique; ses musiques ne feront pas de vieux os dans mon esprit, croyez-moi! Attendez... De quoi on parle, déjà?
Mais si je vous présentais brièvement le bonhomme pour commencer? Mr.Diva est en fait immergé depuis longtemps dans le milieu de la musique en tant qu'homme de l'ombre incarnant le manager, le coach vocal ou encore le metteur en scène pour des groupes tels que Bon Jovi, Aerosmith, KISS, Van Halen ou Guns'n'Roses. Il était tout naturel qu'un jour il lui prenne l'envie de se mettre à son tour dans la lumière, tout d'abord en reprenant de grands standards du hard rock avec ses Rockets of Love tels que "Here I Go Again" (Withesnake), "Rock You Like A Hurricane" (Scorpions), "Livin' On A Prayer" (Bon Jovi), "Why Can't This Be Love" (Van Halen) et bien d'autres. La machine rodée, il était temps de s'atteler au travail le plus difficile: écrire et interpréter des titres originaux sortis de sa propre caboche. C'est chose faite avec Mama Said Rock is Dead!
Alors à quoi devons-nous nous attendre de la part d'un artiste qui a tant baroudé dans le milieu, en particulier derrière les formations les plus prestigieuses? À du Glam Rock évidemment, mais à quoi cela va-t-il ressembler? Comme je l'ai dit tantôt, c'est un style destiné à rester volontairement enfermé dans ses codes, baignant dans le kitch des strass et de la sexualité libérée, transformant ses interprètes en semi-drag-queens assumant à fond leur part de féminité. Il en va de même pour la musique, oscillant entre hard rock et heavy metal extrêmement mélodique et joyeux dont les paroles sont tissées des expériences amoureuses/sexuelles de ses protagonistes. On ne peut pas faire plus terre-à-terre dans le cas présent, la case est cochée sans équivoque.
Vue la forte influence des groupes avec qui John a tourné, quel que soit le poste qu'il occupait, il était évident que l'aura des dits groupes imprègne littéralement l'esprit du compositeur et donc ses compositions, à tel point que parfois le mimétisme est troublant: qui n'entend pas le célèbre "Give Me All Your Love" de Withesnake dans "Wild Life", son couplet, son refrain, son tempo (tout, en fait)? Je ne vais pas reprendre le disque piste après piste pour vous faire le parallèle avec les mythes de la scène, sachez seulement que vous n'aurez aucun mal à le faire vous-même en dépit du fait que vous puissiez ne pas y connaitre grand chose, car c'est aussi mon cas après tout. Malgré cette absence totale d'identité propre (jusque dans cette voix passe-partout au possible!) et de prise de risque, l'album est propre, bien produit, plutôt sympathique au demeurant si on n'est pas trop regardant sur les origines de l'inspiration.
Je ne pense pas qu'il faille développer plus que ça mon avis sur le sujet. Mama Said Rock is Dead possède toutes les qualités dans sa forme pour plaire aux amateurs de heavy/hard de type glam pas trop exigeants. Les autres n'ont même pas besoin de tenter l'expérience, je sais déjà que ce disque n'a aucune chance d'aller jusqu'au bout de la première chanson (qui de toute façon reflète parfaitement le contenu de l'album). Personnellement je l'ai écouté en entier bien sûr, mais par conscience journalistique; ses musiques ne feront pas de vieux os dans mon esprit, croyez-moi! Attendez... De quoi on parle, déjà?
