Senventh Son of a Seventh Son

  - Note: 14/20

  - Line-up:
    * Bruce Dickinson: chant
    * Steve Harris: basse
    * Dave Murray: guitare
    * Adrian Smith: guitare
    * Nicko McBrain: batterie

  - Track listing:
    1. "Moonchild"
          (Smith/Dickinson) - 5:39
    2. "Infinite Dreams"
          (Harris) - 6:08
    3. "Can I Play with Madness"
          (Smith/Dickinson/Harris) - 3:31
    4. "The Evil That Men Do"
          (Smith/Dickinson/Harris) - 4:33
    5. "Seventh Son of a Seventh Son"
          (Harris) - 9:53
    6. "The Prophecy"
          (Murray/Harris) - 5:05
    7. "The Clairvoyant"
          (Harris/Rose) - 4:27
    8. "Only the Good Die Young"
          (Harris/Dickinson) - 4:42
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"Senventh Son of a Seventh Son"

Sorti le 23 Avril 1988 chez EMI Records

Site Officiel: www.ironmaiden.com
Myspace: www.myspace.com/ironmaiden


      Huit titres, quarante quatre minutes de bonheur, voilà ce qui caractérise le septième bébé de ces magiciens du heavy traditionnel, propulsé en tête des ventes dés sa parution en Grande-Bretagne! Et pas moins de quatre singles détonnant extraits de cet album ennivrant, tous aussi puissants les uns que les autres. Mais les titres restants ne sont pas moins bons pour autant (le choix pour le groupe a dû être difficile).

      Dés "Moonchild" et son intro biblique (comme le titre de l'album faisant référence à la Génèse) on sent que la formation britannique est désireuse d'explorer de nouveaux horizons. Pour celà ils s'adjoignent les services d'un claviériste afin d'ajouter à l'atmosphère une touche aérienne majestueuse en soutien aux guitares acérées. Le morceau n'en reste pas moins rapide et heavy. Quatrième extrait de l'album, "Infinite Dreams" commence comme une balade et garde un rythme reposant. Le toucher de guitare exceptionnel d'Adrian et Dave est bien mis en avant dans la mélodie, alors que le refrain ralenti laisse le clavier s'exprimer davantage. "Can I play with Madness", single envoyé en éclaireur, tient lui aussi ses promesses. L'ensemble reste classique mais ultra efficace, le clavier joue la ligne mélodique principale en couverture des riffs. "The Evil that Men Do", grosse bombe lâchée en second single, reprend de la vitesse. Le chant est ici vraiment entêtant, tout en puissance comme la rythmique. C'est encore aujourd'hui un des titres les plus apprécié des fans et un des plus repris. L'éponyme lâche des choeurs grandiloquents suivis par la guitare et la basse. Le tempo martèle comme une marche macabre, c'est la pièce la plus lourde du disque dans sa structure et son jeu. Intro en douceur sur "The Prophecy", suivie d'un riff bien particulier sur une rythmique de conquérant. Ce morceau est vraiment à mettre à part sur l'album. Troisième single lancé dans les bacs, "The Clairvoyant" nous rentre la mélodie principale dans le crâne à jamais dés l'ouverture: de l'excellent heavy pour ne pas changer, avec la touche inimitable du combo, clavier en fond. "Only the Good Die Young", à l'instar de "The Prophecy", est bien à part dans la tracklist et conclut admirablement cet octête gagnant avec vélocité et mélodie inoubliable, un de mes préférés dans toute leur carrière!

      Ce ne sera pas un faux pas pour Iron Maiden cette fois encore. Même dans l'experimentation, la team Harris reste la meilleure dans son style, et gardera son titre de roi du heavy pendant bien des années à venir comme l'histoire l'a prouvé.