15/20
* Elisa C. Martín : chant
* Willdric Lievin : basse
* J-B Pol : batterie
* Sylvain Cohen : guitares
* Arvi Kaint : guitares
01. One-Way Journey
to the Unknown -1:44
02. World War III -5:31
03. Earth's Call -4:09
04. Hope -4:02
05. Inner Conviction -4:57
06. Dark Night Falls -3:57
07. Seaquest -3:40
08. Modern Cowboys -4:45
09. Burning Sands -1:04
10. The Path of Pharaohs -5:09
11. Orkanian's Lands -5:01
12. Seed of a New World -5:00
13. Multiversal Universal -7:03
14. New Era? -1:25
Petit (gros) retour en arrière: en 2003, Fairyland devenait avec Of Wars in Osyrhia le meilleur représentant du power metal épique tricolore, et posera sans le savoir les bases d'un autre projet qui sortira la même année de l'esprit du fondateur Willdric Lievin, baptisé Hamka. Si Fairyland a évolué comme un projet multi-artistes avec le temps, la collaboration avec la chanteuse espagnole Elisa C. Martín (ex-Dark Moor/Dreamaker) a tellement été appréciée par le compositeur qu'il a souhaité prolonger l'expérience avec ce second groupe, tout en restant dans le registre heavy metal symphonique et fantastique. Un an après la démo Exodus sortie en 2004, le premier LP Unearth se montre directement à la hauteur de la formation originelle en attaquant également de manière plus directe et incisive. Mais les activités de Willdric l'obligent à mettre le groupe en hiatus entre 2005 et 2009, suite à quoi le single "Earth's Call" devient en 2013 l'incarnation physique du retour d'Hamka dans les affaires, tout en annonçant enfin le second LP que voici.
Avant même de parler de l'album en lui-même, laissez-moi vous faire part en tant que fanboy du plaisir de voir Elisa revenir au monde du metal, son nom n'étant plus mentionné comme chanteuse lead dans aucun projet du genre depuis Stoned by Truckers en 2012. Là, nous revenons à ce qui a fait la renommée de la dame, et au sein d'une formation heavy metal française en plus! En souhaitant travailler une nouvelle fois avec Elisa, Willdric affirme sa volonté de conserver une continuité avec le premier opus en dépit de cet important écart de temps (12 ans séparent les deux albums), ce qui ne veut pas dire non plus qu'ils seront identiques.
D'ailleurs, les bases sont posées assez rapidement puisqu'en dépit d'un "World War III" assez musclé en ouverture, la suite avec "Earth's Call" puis "Hope" (malgré le chant guttural en support sur le refrain) se fait plus douce. Même lorsque le tempo accélère un peu plus pour se rapprocher du speed des nineties, l'accent sur l'accompagnement symphonique est toujours de mise, les guitares restant pas mal en retrait finalement. Il est clair que le but est d'obtenir un effet onirique et majestueux reléguant la rudesse électrique du metal au second plan, le chant plutôt posé d'Elisa appuyant ce choix à mon sens. Qu'il s'agisse de titres vraiments calmes comme la ballade "Dark Night Falls", de morceaux plus dynamiques comme "Modern Cowboys" ou "Seed of a New World", ou de mid tempo développant sa propre ambiance comme le petit trip oriental opéré par "The Path of Pharaohs", il n'est pas question de s'énerver une seule seconde mais bel et bien de se détendre et de voyager dans un univers heroic fantasy apaisant à l'image de ce qu'inspire l'artwork de l'album. Toute la production du disque tourne autour de cet idée, que ce soit au niveau des balances entre les instruments, du mixage moins porté sur les basses que peuvent l'être les productions metal d'accoutumée, ou de l'utilisation régulière et clairsemée d'instruments à vent.
Même si pour moi Of Wars in Osyrhia est toujours une référence ultime dans le genre (bien que très/trop influencé par Legendary Tales de Rhapsody il faut l'admettre), le fait de bien démarquer Hamka de Fairyland en lui faisant suivre un chemin bien différent est une très bonne chose, nous offrant de ce fait deux entités heavy metal symphonique françaises de grande qualité au lieu d'une! Ce second LP ne donne pas l'impression d'avoir été attendu aussi longtemps après le premier tant il est cohérent dans sa réalisation, son atmosphère et son énergie, bien que la spiritualité dégagée par le présent disque s'oriente plus vers la tranquillité que celui de son prédécesseur, résolument heavy. Inutile de préciser qu'en apprenant la nouvelle de sa sortie, j'ai immédiatement commandé l'album en tant que collectionneur qui se respecte! Je sais maintenant qu'en plus de le compter parmi mes pépites françaises, je prendrai un réel plaisir à le réécouter à peine reçu dans ma boite aux lettres.
Avant même de parler de l'album en lui-même, laissez-moi vous faire part en tant que fanboy du plaisir de voir Elisa revenir au monde du metal, son nom n'étant plus mentionné comme chanteuse lead dans aucun projet du genre depuis Stoned by Truckers en 2012. Là, nous revenons à ce qui a fait la renommée de la dame, et au sein d'une formation heavy metal française en plus! En souhaitant travailler une nouvelle fois avec Elisa, Willdric affirme sa volonté de conserver une continuité avec le premier opus en dépit de cet important écart de temps (12 ans séparent les deux albums), ce qui ne veut pas dire non plus qu'ils seront identiques.
D'ailleurs, les bases sont posées assez rapidement puisqu'en dépit d'un "World War III" assez musclé en ouverture, la suite avec "Earth's Call" puis "Hope" (malgré le chant guttural en support sur le refrain) se fait plus douce. Même lorsque le tempo accélère un peu plus pour se rapprocher du speed des nineties, l'accent sur l'accompagnement symphonique est toujours de mise, les guitares restant pas mal en retrait finalement. Il est clair que le but est d'obtenir un effet onirique et majestueux reléguant la rudesse électrique du metal au second plan, le chant plutôt posé d'Elisa appuyant ce choix à mon sens. Qu'il s'agisse de titres vraiments calmes comme la ballade "Dark Night Falls", de morceaux plus dynamiques comme "Modern Cowboys" ou "Seed of a New World", ou de mid tempo développant sa propre ambiance comme le petit trip oriental opéré par "The Path of Pharaohs", il n'est pas question de s'énerver une seule seconde mais bel et bien de se détendre et de voyager dans un univers heroic fantasy apaisant à l'image de ce qu'inspire l'artwork de l'album. Toute la production du disque tourne autour de cet idée, que ce soit au niveau des balances entre les instruments, du mixage moins porté sur les basses que peuvent l'être les productions metal d'accoutumée, ou de l'utilisation régulière et clairsemée d'instruments à vent.
Même si pour moi Of Wars in Osyrhia est toujours une référence ultime dans le genre (bien que très/trop influencé par Legendary Tales de Rhapsody il faut l'admettre), le fait de bien démarquer Hamka de Fairyland en lui faisant suivre un chemin bien différent est une très bonne chose, nous offrant de ce fait deux entités heavy metal symphonique françaises de grande qualité au lieu d'une! Ce second LP ne donne pas l'impression d'avoir été attendu aussi longtemps après le premier tant il est cohérent dans sa réalisation, son atmosphère et son énergie, bien que la spiritualité dégagée par le présent disque s'oriente plus vers la tranquillité que celui de son prédécesseur, résolument heavy. Inutile de préciser qu'en apprenant la nouvelle de sa sortie, j'ai immédiatement commandé l'album en tant que collectionneur qui se respecte! Je sais maintenant qu'en plus de le compter parmi mes pépites françaises, je prendrai un réel plaisir à le réécouter à peine reçu dans ma boite aux lettres.
