14,5/20
* Papa Emeritus III (chant)
* Goule sans nom (guitare)
* Goule sans nom (basse)
* Goule sans nom (claviers)
* Goule sans nom (batterie)
01. Square Hammer -4:23
02. From the Pinnacle to the Pit -4:16
03. Con Clavi con Dio -3:53
04. Per Aspera ad Inferi -5:00
05. Elisabeth -4:01
06. Body and Blood -3:53
07. Devil Church -2:17
08. Cirice -5:59
09. Ghuleh/Zombie Queen -7:39
10. Year Zero -5:42
11. Spöksonat -0:52
12. He Is -4:44
13. Mummy Dust -4:19
14. Secular Haze -5:08
15. Absolution -5:22
16. Ritual -7:41
17. Monstrance Clock -6:11
"Ceremony and Devotion"
Sorti le 19 Janvier 2018 chez Loma Vista RecordingsSite Officiel: www.ghost-official.com
Facebook: www.facebook.com/thebandghost
Pour ne pas changer nos bonnes habitudes, nous allons choisir de nous intéresser uniquement à la musique, et non à l'actualité houleuse autour du nom Ghost, son leader ayant pas mal fait parler de lui au travers de ses musiciens qui avaient décidé de tomber le masque afin de dénoncer leurs mauvaises conditions de travail. Si vous n'étiez pas au courant, allez donc faire un tour sur la toile pour plus de détails car vous n'en aurez pas ici.
La seule et unique actualité qui vaille la peine qu'on se penche dessus est la parution d'un live très attendu par les fans de l'entité fantomatique suédoise, dont la réputation scénique dépasse de loin celle de sa musique même. Certes, nous aurions adoré disposer d'un support vidéo avant tout, un bon petit blu-ray (à tout hasard, la superbe prestation dispensée au Hellfest en 2016) faisant bien meilleur témoignage que sa seule bande sonore. Pourtant, nous devrons nous contenter de celle-ci pour enfin se refaire la tournée promotionnelle de Meliora dans notre salon, notre voiture, ou tout autre endroit ne disposant pas d'une scène mais d'une platine pour accueillir le groupe.
236 dates sur 28 mois, c'est dans ce panel très large de concerts qu'ont été piochés les 15 titres de la tracklist, ressortis dans l'ordre de la setlist principale composant cette tournée. Personnellement, j'ai toujours préféré profiter d'une prestation dans son intégralité, reflétant bien mieux l'atmosphère du moment qu'une sélection de morceaux forcément choisis pour leur qualité sonore mais aussi celle de la performance. Facile d'esquiver les problèmes techniques et surtout la fatigue avec cette méthode, mais c'est un plus pour ceux qui au contraire ciblent la propreté de l'exécution plutôt que son naturel. Forcément, la setlist fait la part belle à Meliora mais n'omet pas les classiques des deux albums précédents, tout en présentant avec "Square Hammer" le dernier enregistrement studio en date, l'EP Popestar. Il y aura forcément des déceptions dans le lot, mais on ne peut jamais satisfaire intégralement tous ses ouailles!
En concert IRL, le chant est souvent étouffé par l'instrumentation et surtout les basses trop fortes. Ce live est donc l'occasion de pouvoir entendre la vraie voix du Pape, qui se révèle plus aigue et stridente qu'on l'aurait imaginée. Les musiciens ont aussi un peu d'espace pour s'exprimer, en particulier les guitaristes qui agrémentent presque tous les morceaux de soli additionnés à ceux de l'album, et du claviériste qui meuble beaucoup les interludes par de petites nappes ambiantes bien assorties. Nous ne manquerons pas non plus toutes les allusions subtiles ou non au sexe et à l'alcool faites par Tobias Forge (puisque son identité n'est plus un secret depuis un bon moment) entre les chansons, ce qui fait toujours autant plaisir au public que nous avons la chance d'entendre très nettement dans le mixage (je soupçonne cependant que certaines réactions aient été ajoutées aux prises originales, celles à un titre calme comme "Ghuleh" me paraissant exagérées). J'ai d'ailleurs l'impression que c'est un élément de mieux en mieux traité sur ce genre de support! On regrettera peut-être l'atténuation de l'atmosphère générale sur certain titres avec la mise en retrait des samples et des choeurs (que la fosse aide à renforcer dès qu'elle le peut, surtout sur les titres les plus récents/populaires comme "Cirice"), mais si c'est pour obtenir un matériau vraiment en marge de celui produit en studio, alors c'est un mal pour un bien selon moi.
Un premier disque live attendu de pied ferme qui remplit son contrat sans non plus en faire plus que stipulé dans celui-ci: un son bien balancé, une foule de fans à l'honneur, une prestation proprement rendue et enrichie des excentricités habituelles servies par le groupe, de quoi satisfaire ceux qui connaissent bien les titres d'origine comme ceux qui ont peut-être juste croisé Ghost au détour d'une scène en festival et qui souhaitaient en avoir un souvenir pour chez eux. Ce n'est pas plus mal d'avoir à disposition trois albums studio pour permettre une grande diversité dans la sélection des morceaux, plutôt que de devoir écouter la quasi-totalité d'un seul album par manque de choix, et aussi pouvoir rôder le concept sur scène. Un double live qui fait donc honneur à l'univers de Ghost, nous n'en demandions pas davantage.
La seule et unique actualité qui vaille la peine qu'on se penche dessus est la parution d'un live très attendu par les fans de l'entité fantomatique suédoise, dont la réputation scénique dépasse de loin celle de sa musique même. Certes, nous aurions adoré disposer d'un support vidéo avant tout, un bon petit blu-ray (à tout hasard, la superbe prestation dispensée au Hellfest en 2016) faisant bien meilleur témoignage que sa seule bande sonore. Pourtant, nous devrons nous contenter de celle-ci pour enfin se refaire la tournée promotionnelle de Meliora dans notre salon, notre voiture, ou tout autre endroit ne disposant pas d'une scène mais d'une platine pour accueillir le groupe.
236 dates sur 28 mois, c'est dans ce panel très large de concerts qu'ont été piochés les 15 titres de la tracklist, ressortis dans l'ordre de la setlist principale composant cette tournée. Personnellement, j'ai toujours préféré profiter d'une prestation dans son intégralité, reflétant bien mieux l'atmosphère du moment qu'une sélection de morceaux forcément choisis pour leur qualité sonore mais aussi celle de la performance. Facile d'esquiver les problèmes techniques et surtout la fatigue avec cette méthode, mais c'est un plus pour ceux qui au contraire ciblent la propreté de l'exécution plutôt que son naturel. Forcément, la setlist fait la part belle à Meliora mais n'omet pas les classiques des deux albums précédents, tout en présentant avec "Square Hammer" le dernier enregistrement studio en date, l'EP Popestar. Il y aura forcément des déceptions dans le lot, mais on ne peut jamais satisfaire intégralement tous ses ouailles!
En concert IRL, le chant est souvent étouffé par l'instrumentation et surtout les basses trop fortes. Ce live est donc l'occasion de pouvoir entendre la vraie voix du Pape, qui se révèle plus aigue et stridente qu'on l'aurait imaginée. Les musiciens ont aussi un peu d'espace pour s'exprimer, en particulier les guitaristes qui agrémentent presque tous les morceaux de soli additionnés à ceux de l'album, et du claviériste qui meuble beaucoup les interludes par de petites nappes ambiantes bien assorties. Nous ne manquerons pas non plus toutes les allusions subtiles ou non au sexe et à l'alcool faites par Tobias Forge (puisque son identité n'est plus un secret depuis un bon moment) entre les chansons, ce qui fait toujours autant plaisir au public que nous avons la chance d'entendre très nettement dans le mixage (je soupçonne cependant que certaines réactions aient été ajoutées aux prises originales, celles à un titre calme comme "Ghuleh" me paraissant exagérées). J'ai d'ailleurs l'impression que c'est un élément de mieux en mieux traité sur ce genre de support! On regrettera peut-être l'atténuation de l'atmosphère générale sur certain titres avec la mise en retrait des samples et des choeurs (que la fosse aide à renforcer dès qu'elle le peut, surtout sur les titres les plus récents/populaires comme "Cirice"), mais si c'est pour obtenir un matériau vraiment en marge de celui produit en studio, alors c'est un mal pour un bien selon moi.
Un premier disque live attendu de pied ferme qui remplit son contrat sans non plus en faire plus que stipulé dans celui-ci: un son bien balancé, une foule de fans à l'honneur, une prestation proprement rendue et enrichie des excentricités habituelles servies par le groupe, de quoi satisfaire ceux qui connaissent bien les titres d'origine comme ceux qui ont peut-être juste croisé Ghost au détour d'une scène en festival et qui souhaitaient en avoir un souvenir pour chez eux. Ce n'est pas plus mal d'avoir à disposition trois albums studio pour permettre une grande diversité dans la sélection des morceaux, plutôt que de devoir écouter la quasi-totalité d'un seul album par manque de choix, et aussi pouvoir rôder le concept sur scène. Un double live qui fait donc honneur à l'univers de Ghost, nous n'en demandions pas davantage.
