16/20
* Frédéric De Cecco : Guitares
* Julien Jacquemond : Chant
* Sylvain Lorens : Basse
* Arnaud Gorbaty : Batterie
01. They Live -5’18
02. Between Love and Sadness -6’27
03. Dualitude -5’21
04. Colony of Shame -8’20
05. Hope -5’00
06. Delirious Water -4’14
07. Principles of War -4’25
08. Save Me -4’21
09. This is a Man with a Quiet Life... -3’59
10. Red Planet -5’40
11. Blues on the Moon -3’24
"They Live"
Sorti le 15 Octobre 2012 chez Brennus MusicMyspace: www.myspace.com/furtherdimension
Facebook: www.facebook.com/pages/Further-Dimension
Il y a deux ans, nous découvrions Further Dimension à travers leur première réalisation The Monolith Effect, démontrant déjà un talent certain pour le thrash moderne (entre autres). C'est avec plaisir que nous constatons l'arrivée d'un second album cette année, qui sera la confirmation (ou l'infirmation) de ce talent. Mais sincèrement, il n'y a vraiment pas de raisons de s'inquiéter!
Vous rappelez-vous toutes les choses positives que j'avais dit à propos du précédent opus? Si ce n'est pas le cas, vous avez le lien de la chronique quelques lignes au-dessus, je vous laisse le temps d'aller y jeter un œil! [...] C'est bon? Vous êtes à jour? Alors, vous gardez ces adjectifs flatteurs mais justifiés, et vous creusez l'aspect extrême un peu plus en profondeur. Je pense que le titre d'ouverture (aussi celui qui donne son nom à l'album) pourra servir de repère pour tout l'album, car il contient a peu près toutes les références du quatuor mené par le talentueux Frédéric De Cecco. Principal compositeur du groupe (accompagné par Julien Jacquemond sur "Colony of Shame", "Red Planet" et "Blues on the Moon"; "Save Me" ayant été intégralement écrit par le chanteur), il n'hésite pas à mélanger du Meshuggah avec du Gojira, en passant par des influences moins flagrantes venant du death mélodique, parfois du heavy.
Grâce aux excellentes aptitudes de leur vocaliste tant dans le chant guttural et hurlé que dans le chant clair, et le niveau technique élevé des instrumentistes (au cas où vous douteriez de ce dernier point, direction l'instrumental délirant "Delirious Water"), cet album brasse encore plus allègrement les styles que le précédent tout en devenant plus homogène. En termes d'ambiance, les trois premiers morceaux se valent: agressifs, sombres et progressifs, le décor est planté. En même temps, avec un thème aussi apocalyptique que l'autodestruction de la race humaine illustrée par une invasion aliène, on peut difficilement faire dans le jovial! D'ailleurs, la phrase "We don't need E.T. and his friends to get crashed [nous n'avons pas besoin d'ET et ses amis pour être détruit]" mise en valeur sur leur Facebook résume bien leur vision de notre monde! Le morceau fleuve "Colony of Shame" souligne en particulier l'amour du combo pour les passages mélodiques, couplés avec des riffs lourds et une rythmique au même degré de pesanteur. "Principles of War" vient ajouter une pierre heavy black (qui n'a pas crû entendre Shagrath au pont à 2'00?) au mur bariolé des influences, et fera aussi office de coupure entre une première partie d'album brutale et une seconde partie plus atmosphérique et mélodique ayant comme point final un contre-pied total avec la balade acoustique "Blues on the Moon".
À la question de l'intro, nous pouvons aisément répondre "confirmation"! Comme il est agréable de constater que malgré toutes les difficultés que rencontrent les groupes hexagonaux pour sortir de l'ombre malgré les dispositions évidentes de certains, il en est quelques-uns qui parviennent à escalader la falaise glissante de la sous-médiatisation et du manque de moyens (voir même du dénigrement) pour se hisser au sommet de la reconnaissance à la seule force de leurs mains! Further Dimension est sans nul doute suffisamment équipé pour affronter le monde et sortir de nos frontières, en espérant que le public metal international daignera rapidement braquer ses projecteurs sur d'autres formations que Gojira.
Vous rappelez-vous toutes les choses positives que j'avais dit à propos du précédent opus? Si ce n'est pas le cas, vous avez le lien de la chronique quelques lignes au-dessus, je vous laisse le temps d'aller y jeter un œil! [...] C'est bon? Vous êtes à jour? Alors, vous gardez ces adjectifs flatteurs mais justifiés, et vous creusez l'aspect extrême un peu plus en profondeur. Je pense que le titre d'ouverture (aussi celui qui donne son nom à l'album) pourra servir de repère pour tout l'album, car il contient a peu près toutes les références du quatuor mené par le talentueux Frédéric De Cecco. Principal compositeur du groupe (accompagné par Julien Jacquemond sur "Colony of Shame", "Red Planet" et "Blues on the Moon"; "Save Me" ayant été intégralement écrit par le chanteur), il n'hésite pas à mélanger du Meshuggah avec du Gojira, en passant par des influences moins flagrantes venant du death mélodique, parfois du heavy.
Grâce aux excellentes aptitudes de leur vocaliste tant dans le chant guttural et hurlé que dans le chant clair, et le niveau technique élevé des instrumentistes (au cas où vous douteriez de ce dernier point, direction l'instrumental délirant "Delirious Water"), cet album brasse encore plus allègrement les styles que le précédent tout en devenant plus homogène. En termes d'ambiance, les trois premiers morceaux se valent: agressifs, sombres et progressifs, le décor est planté. En même temps, avec un thème aussi apocalyptique que l'autodestruction de la race humaine illustrée par une invasion aliène, on peut difficilement faire dans le jovial! D'ailleurs, la phrase "We don't need E.T. and his friends to get crashed [nous n'avons pas besoin d'ET et ses amis pour être détruit]" mise en valeur sur leur Facebook résume bien leur vision de notre monde! Le morceau fleuve "Colony of Shame" souligne en particulier l'amour du combo pour les passages mélodiques, couplés avec des riffs lourds et une rythmique au même degré de pesanteur. "Principles of War" vient ajouter une pierre heavy black (qui n'a pas crû entendre Shagrath au pont à 2'00?) au mur bariolé des influences, et fera aussi office de coupure entre une première partie d'album brutale et une seconde partie plus atmosphérique et mélodique ayant comme point final un contre-pied total avec la balade acoustique "Blues on the Moon".
À la question de l'intro, nous pouvons aisément répondre "confirmation"! Comme il est agréable de constater que malgré toutes les difficultés que rencontrent les groupes hexagonaux pour sortir de l'ombre malgré les dispositions évidentes de certains, il en est quelques-uns qui parviennent à escalader la falaise glissante de la sous-médiatisation et du manque de moyens (voir même du dénigrement) pour se hisser au sommet de la reconnaissance à la seule force de leurs mains! Further Dimension est sans nul doute suffisamment équipé pour affronter le monde et sortir de nos frontières, en espérant que le public metal international daignera rapidement braquer ses projecteurs sur d'autres formations que Gojira.
