* Rute Fevereiro - Chant
* Bruno Santos - Guitare
* Fernando Campos - Guitare
* Fernando Barroso - Basse
* Bruno Guilherme - Batterie
* Pedro Antunes - Claviers
01. Turn of the Wheel -2:07
02. Last Moon of March -4:03
03. The Beginning -4:22
04. Poet's Tears -5:01
05. Near Life Experience -4:21
06. Alma -2:49
07. Downfall to Power -4:26
08. Hide Me -4:06
09. Deception (Since You Lied) -4:56
10. Once upon a Lie -6:53
11. From the Ashes -6:20
EnChanTya est né en 2004 dans l'esprit de la chanteuse Rute Fevereiro lorsque celle-ci décida de mettre son projet Black Widows (dans lequel elle jouait aussi de la guitare) en pause pour se consacrer à autre chose. De cette nouvelle formation musicale émergea l'EP Moonlighting the Dreamer paru en 2006, ce qui permis à l’entité d'accompagner des groupes comme Desire, Hyubris, Insaniae, Incoming Chaos, Thee Oracle, Crimson Tales et Theatre des Vampires en tournée. En 2010, le producteur Fernando Matias (Moonspell, Sinistro, etc) les accueille aux Manufacturers Studios pour l'enregistrement de Dark Rising sorti chez Massacre Records en 2012. Mais en 2016, la majorité des membres ayant participé aux première heures du groupe le quittent, laissant la fondatrice relancer la machine avec une nouvelle équipe afin de s'atteler à la production du second album que voici, toujours avec le même producteur. Mais dans les faits, qu'est-ce que ça donne musicalement EnChanTya?
En entendant l'introduction orchestrale et instrumentale "Turn of the Wheel", on peut déjà deviner que nous allons être confrontés à un metal très théâtral fortement porté sur les choeurs et les cordes, ce que "Last Moon of March" confirme juste après. Cependant, on ne va pas vraiment jouer dans la cours du heavy metal symphonique pur et dur, car la demoiselle attaque les vocalises par du growl, plutôt inhabituel dans le registre! Si les bases du heavy sont tout de même bien présentes, la lourdeur de l'ensemble est fortement accentuée pour pencher vers le dark metal, tandis que la section rythmique se plaît à s'aventurer régulièrement en territoire death mélodique ou encore black symphonique. L'autre aspect inhabituel au niveau du chant est l'alternance entre le growl et le chant lyrique toujours par la frontwoman, désireuse de diversifier au maximum les tessitures telles que cette voix narrative un peu agressive ou ce chant clair plus classique qu'on entend parfois, comme sur "The Beginning". L'influence de formation comme Cradle of Filth qui utilise le même genre de procédé se ressent pas mal dans le style du groupe, même si nous sommes à des kilomètres d'un simple plagiat, EnChanTya ayant parfaitement réussi à en retirer les éléments qui les intéressaient pour forger sa propre personnalité. On ne peut bien sûr pas éviter certains écueils un peu trop évidents, à commencer par la power ballade larmoyante "Deception" avec violon et piano qui illustre parfaitement le genre de facilité auquel cet album se laisse parfois aller. Pourtant, cela n'empêche pas l'ensemble d'être cohérent en tant qu'album conceptuel, au contraire pourrais-je même dire. Cependant, bien que cette volonté à faire du growl une seconde voix en réponse au chant lyrique soit plutôt originale, il faut avouer que le résultat final est tout de même très conventionnel dans l'ensemble. Appréciable et bien produit, mais tout de même conventionnel.
J’ai l’impression d’avoir un peu anticipé ma conclusion, moi! Quoi qu’il en soit, j'espère que vous êtes parvenus à saisir l'idée générale concernant EnChanTya qui transpire nettement le projet d'une vocaliste lyrique fan de metal symphonique par tous les pores, apportant avec sa passion toutes les opportunités que ça peut ouvrir concernant un projet de ce genre, mais aussi son lot de petits abus comme vouloir charger un peu trop la mule en terme d'Epicness! Mais les cas ne sont pas nombreux sur ce second opus, qui offre largement de quoi satisfaire l'amateur de metal symphonique entre heavy et extrême sachant apprécier les performances vocales en tout genre et les jolies mélodies.
En entendant l'introduction orchestrale et instrumentale "Turn of the Wheel", on peut déjà deviner que nous allons être confrontés à un metal très théâtral fortement porté sur les choeurs et les cordes, ce que "Last Moon of March" confirme juste après. Cependant, on ne va pas vraiment jouer dans la cours du heavy metal symphonique pur et dur, car la demoiselle attaque les vocalises par du growl, plutôt inhabituel dans le registre! Si les bases du heavy sont tout de même bien présentes, la lourdeur de l'ensemble est fortement accentuée pour pencher vers le dark metal, tandis que la section rythmique se plaît à s'aventurer régulièrement en territoire death mélodique ou encore black symphonique. L'autre aspect inhabituel au niveau du chant est l'alternance entre le growl et le chant lyrique toujours par la frontwoman, désireuse de diversifier au maximum les tessitures telles que cette voix narrative un peu agressive ou ce chant clair plus classique qu'on entend parfois, comme sur "The Beginning". L'influence de formation comme Cradle of Filth qui utilise le même genre de procédé se ressent pas mal dans le style du groupe, même si nous sommes à des kilomètres d'un simple plagiat, EnChanTya ayant parfaitement réussi à en retirer les éléments qui les intéressaient pour forger sa propre personnalité. On ne peut bien sûr pas éviter certains écueils un peu trop évidents, à commencer par la power ballade larmoyante "Deception" avec violon et piano qui illustre parfaitement le genre de facilité auquel cet album se laisse parfois aller. Pourtant, cela n'empêche pas l'ensemble d'être cohérent en tant qu'album conceptuel, au contraire pourrais-je même dire. Cependant, bien que cette volonté à faire du growl une seconde voix en réponse au chant lyrique soit plutôt originale, il faut avouer que le résultat final est tout de même très conventionnel dans l'ensemble. Appréciable et bien produit, mais tout de même conventionnel.
J’ai l’impression d’avoir un peu anticipé ma conclusion, moi! Quoi qu’il en soit, j'espère que vous êtes parvenus à saisir l'idée générale concernant EnChanTya qui transpire nettement le projet d'une vocaliste lyrique fan de metal symphonique par tous les pores, apportant avec sa passion toutes les opportunités que ça peut ouvrir concernant un projet de ce genre, mais aussi son lot de petits abus comme vouloir charger un peu trop la mule en terme d'Epicness! Mais les cas ne sont pas nombreux sur ce second opus, qui offre largement de quoi satisfaire l'amateur de metal symphonique entre heavy et extrême sachant apprécier les performances vocales en tout genre et les jolies mélodies.