Lunar Prelude

    note   14/20

      line-up
    * Martijn Westerholt - Claviers
    * Charlotte Wessels - Chant
    * Timo Somers - Guitares
    * Otto Schimmelpenninck
                Van Der Oije - Basse
    * Ruben Israel - Batterie
    * Merel Bechtold - Guitares

      tracklist
    01. Suckerpunch
    02. Turn the Lights Out
    03. Don't Let Go (New Version)
    04. Lullaby (Live)
    05. Stardust (Live)
    06. Here Come the Vultures (Live)
    07. Army of Dolls (Live)
    08. Suckerpunch (Orchestral)

"Lunar Prelude" [EP]

Sorti le 19 Février 2016 chez Napalm Records

Site Officiel: www.site.delain.nl
Facebook: www.facebook.com/delainmusic


      2016, année faste pour Delain! Non contents de préparer un successeur à The Human Contradiction (que j’estime être leur meilleur album en date, contrairement à ma consœur, comme quoi, il y en a pour tous les goûts chez ce groupe), les Hollandais nous font patienter avec un petit EP. Et comme on sait faire les choses bien par chez eux, ce ne sont pas un nouveau morceau et un vague remix mais bien 8 titres inédits qui nous sont proposés. Chronique en trois temps.

      Temps 1: Les nouveaux morceaux: Annoncés comme un avant-goût de l’album à venir, ces pistes auraient sans problème pu figurer sur les deux précédentes livraisons. “Suckerpunch” est très orienté synthés et orchestrations (pas étonnant d’en avoir proposé une version “orchestrale”). Un bon morceau “à chœurs sur le refrain” comme j’aime les appeler, où Charlotte pousse la voix sur la fin, avec une intensité qu’on ne lui connaissait pas forcément.
      “Turn the Lights Out” est plus convenu mais laisse une part plus belles auX guitareS, même si je les trouve assez en retrait sur le mix. Il faut attendre 1’20 pour que le morceau devienne intéressant, avec plus de rythme et plus de guitares, donc. Les deux morceaux montrent un travail intéressant sur le son de batterie, avec des descentes de toms inhabituelles pour le groupe.
      Bilan du Temps 1: sympa, mais pas révolutionnaire pour autant. Espérons que le reste du nouvel album montre plus de prise de risques et surtout une meilleure utilisation des deux guitares...

      Temps 2: Versions alternatives: Deux morceaux à nouveau. Pour commencer, un réenregistrement de “Don’t Let Go”, présent sur le CD bonus de The Human Contradiction. Ce titre avait en effet besoin d’un petit relooking, histoire de virer les passages au vocoder et la batterie en carton. Charlotte nous en a dit un peu plus dans l’interview donnée il y a quelques semaines. Nouvelle version loin d’être anecdotique, on entend mieux les guitares avec un son bien heavy.
      Je passerai rapidement sur la version orchestrale de “Suckerpunch”. On avait déjà eu droit à ce genre de plages sur le fameux CD bonus évoqué plus haut et, en ce qui me concerne, c’est de l’ordre du gadget. Les orchestrations sont bonnes, mais incluses dans l’intégralité du morceau.
      Bilan du Temps 2: mi-figue, mi-raisin.

      Temps 3: Morceaux live: Le groupe est coutumier du fait et met du live sur quasi toutes les versions limitées de ses albums. Je suis un peu déçu par le choix des titres, qui sont, en gros, les 4 que j’aime le moins sur The Human Contradiction, sans les détester pour autant. Pas de guest, juste Charlotte qui délivre une prestation carrée sur des morceaux bien enregistrés, laissant la part belle au public sur certains passages. On note la présence de la deuxième guitare de Merel, notamment sur “Lullaby” qui gagne en profondeur sur le solo et rend le morceau meilleur qu’en studio. “Stardust” voir son côté électro exacerbé mais perd un peu sur les chœurs. Les deux autres morceaux bénéficient eux aussi d’un très bon rendu avec un public vraiment au taquet. J’aurais aimé un petit “Tell Me, Mechanist”, ou mieux, “The Tragedy of the Commons” avec Charlotte au grunt, puisque le groupe nous l’avait présenté sur les réseaux sociaux.
      Bilan du Temps 3: une belle plus-value pour cet EP, 4 morceaux qui compenseront le manque d’un vrai album live complet, mais un choix de titres décevant de mon point de vue.

      En résumé, Delain nous offre un joli appetizer en attendant le prochain album.Le groupe (et le label!) avait déjà fait le coup avec Interlude en 2013. Le produit proposé ici est certes moins complet, mais il est aussi moins cher! Pour une dizaine d’euros, vous aurez votre fix de Delain en attendant la prochaine livraison. Alors, qu’est-ce que vous attendez?

Par Thierry  
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