Echoes of the Stone Keeper

    note   17/20

      line-up
    * Aldébaran : guitare,
              claviers, basse et chœurs
    * Cervantès : chant
    * Aboth : batterie, percussions et claviers
    * Aleevok : basse
    * Anthony : guitare

      tracklist
    01. Subterranean Corridor
    02. Under The Sign Of Arcanum
    03. Wyvern Solitude Chant
    04. Echoes from the Stone Keeper
    05. March of the Sylvan Beasts
    06. Interlude
    07. Mesnie Hellequin
    08. Chasm of Asylake
    09. Nightfall and the Fire Doom
    10. Castle Ruins Anthem
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"Echoes of the Stone Keeper"

Sorti le 30 Novembre 2012 chez Those Opposed Records

Facebook: www.facebook.com/Darkenhold
Myspace: www.myspace.com/darkenhold


      En Décembre 2008, le fondateur et compositeur Aldébaran quitte Artefact pour reprendre en main son propre groupe de black metal d'influence médiévale: Darkenhöld. L'année suivante, deux split albums et une participation à un album tribute à Emperor les font signer chez Ancestrale Production, qui éditera leur premier album A Passage To The Towers en 2010. Il est temps de défendre ces nouvelles compositions sur scène, et en attendant de produire le second opus qui nous intéresse aujourd'hui, le groupe participe à nouveau à un tribute, pour Enslaved cette fois, et à un projet réunissant 4 formations black hexagonales intitulé La Maisnie du Maufé - A Tribute to the Dark Ages (2 titres sont d'eux). À présent, place à la nouveauté!

      C'est à grand renfort de claviers épiques et sombres que "Subterranean Corridor" annonce la couleur, avant que le tempo pesant de "Under The Sign Of Arcanum" (proche des débuts de Mooonspell) ne vienne nous mettre le sourire aux lèvres. On va assurément passer un bon moment! La richesse des harmonies de guitare nous rappellent à qui on a affaire, ainsi que les nappes d'ambiance et le chant black écorché. En parlant de black, "Wyvern Solitude Chant" fait parler le blast et le trémolo pour un titre typiquement norvégien entre Immortal et Emperor (rien d’étonnant), alors que le titre qui donne son nom à l'album nous renvoie directement à Artefact, soulignant l’importance des mélodies dans leurs compositions. Comme son nom l'indique, "March of the Sylvan Beasts" est battu sur un rythme de marche guerrière et ralliera certainement plus d'un fan sous sa bannière en concert.
      C'est l'heure de faire une pause dans le calme de l'interlude pour mieux nous surprendre avec la fureur de "Mesnie Hellequin", toujours dans un esprit black sympho tant français que scandinave. "Chasm of Asylake" ralentit à nouveau le tempo mais assombrit l'atmosphère, assez éloigné de ce que "Nightfall and the Fire Doom" propose par la suite. Plus rock n'roll et (relativement) positif, il plaira autant aux amateurs d'extrême que de heavy. Et que dire du final "Castle Ruins Anthem" qui nous ramène carrément à Darkthrone avec une touche de speed façon britannique pour terminer sur un bon groove sauvage!

      Voilà une série de titres qui m'a totalement convaincu! Artefact avait établi une solide réputation dans l'exercice de son style, aucun doute ne peut planer en ce qui concerne celle de Darkenhöld: c'est assuré. Qui osera encore dire que la scène française n'est pas capable de proposer un metal de qualité, aussi racé que puissant malgré le manque évident de moyens financiers et d’exposition médiatique. On ne remerciera jamais assez ces quelques groupes œuvrant dans l'ombre pour faire vivre la scène underground en balançant toujours plus d'albums aussi originaux que bestiaux, et font que l'hexagone n'aie rien à envier à ses lointains voisins du Nord dans le domaine du black. Je ne peux que rappeler à tous un nom qui impose à jamais le respect comme exemple: Anorexia Nervosa. Mais bientôt pourrons-nous peut-être évoquer Darkenhöld dans les mêmes termes.

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