13/20
# John Joseph – chant
# Todd Youth – guitare
# Nick Oliveri – basse
# Joey Castillo – batterie
01. Up in Arms
02. Fire
02. Manic
02. Kill the Beast
02. Prayer
02. Siva / Rudra
02. Soldiers of the New Babylon
02. Kali
02. Slow Kill Genocide
02. Slipping into Darkness
02. Life As One
02. You'll Be the Death of Me
"Up in Arms"
Sorti le 14 Juillet 2017 chez Metal Blade RecordsFacebook: www.facebook.com/bloodclotofficial
En temps que leader des New-Yorkais de Cro-Mags, il fallait s'attendre à ce que John Joseph veuille faire de Bloodclot, sorte de All Stars Band américain constitué de potes, une entité aussi hardcore que l'est sa formation principale. Pourtant, avec d'anciens membres de Queens of the Stone Age et Danzig dans l'équipe, il aurait pu en être autrement. Du monde s'est succédé dans le line up depuis la création de l'entité en 2006, ne laissant plus que son fondateur comme seul et unique membre encore actif puisque celui-ci avait déjà enregistré Burn Babylon Burn! en 2008 avec quatre autres musiciens. Entre temps, le patronyme du groupe a également perdu son point d'exclamation, ce qui pourrait signifier une volonté de se calmer un brin (ou pas). Ne reste plus qu'à écouter ce second opus pour nous en rendre compte!
Bon, ça va aller vite, mais ça ne veut pas dire que c'est mauvais pour autant! C'est juste que le hardcore, ne soyons pas bornés, n'est pas un style très recherché ou très profond. C'est un style nerveux et direct qui ne demande pas de connaissances profondes en musique, à l'image de pas mal de genres old school de la même période. L'idée est tout simplement d'envoyer la sauce à un instant T et de ne plus s'arrêter, ce que va justement faire cet album en dépit de son line up prestigieux. Un petit regard sur la durée des pistes constituant la tracklist: seul le titre éponyme dépasse les 4 minutes, pour seulement quatre pistes au totale allant timidement au delà des 3 minutes. Convaincus?
En réalité, j'ai vraiment l'impression de me trouver davantage en présence d'un combo punk survitaminé que d'une formation hardcore, les guitares manquant de lourdeur avec son mixage rock à l'ancienne. Ce qui n'est pas étonnant, les pesants héritages de QOTSA et surtout Danzig sont particulièrement difficiles à faire oublier pour les musiciens qui y ont participé, soit trois des quatre protagonistes. Cela ne va pas nous empêcher de traverser cet tracklist à toute vitesse sur un tempo dynamique imposé au skank beat du début à la fin, unique exception faite d'un "Siva/Rudra" plus punk rock! On flirte aussi régulièrement avec le thrash, un petit Prong ou autres joyeusetés de la côte Est n'étant jamais bien loin dans les esprits.
Alors, avons-nous passé un bon moment ou non au final? Ma foi, si on prend en compte le fait que je n'écoute que très rarement ce genre de son, je ne peux décemment pas nier l'absence de lassitude durant la 1/2 heure qu'a constitué l'écoute de cet album. Comme il s'agit tout de même du plus grand intérêt d'un disque aussi répétitif et simpliste (oui, il faut quand même dire les choses telles qu'elles sont), alors disons que nous ne sommes pas complètement passés à côté de l'objectif de divertissement proposé par Bloodclot. Nul doute que ça va sévèrement pogoter dans la fosse avec des brûlots pareils balancés à 120km/H, les têtes de série constituant la team se chargeant d'inonder de lumière la scène par leur seule présence. Prenons donc ce qu'on nous offre sans rechigner.
Bon, ça va aller vite, mais ça ne veut pas dire que c'est mauvais pour autant! C'est juste que le hardcore, ne soyons pas bornés, n'est pas un style très recherché ou très profond. C'est un style nerveux et direct qui ne demande pas de connaissances profondes en musique, à l'image de pas mal de genres old school de la même période. L'idée est tout simplement d'envoyer la sauce à un instant T et de ne plus s'arrêter, ce que va justement faire cet album en dépit de son line up prestigieux. Un petit regard sur la durée des pistes constituant la tracklist: seul le titre éponyme dépasse les 4 minutes, pour seulement quatre pistes au totale allant timidement au delà des 3 minutes. Convaincus?
En réalité, j'ai vraiment l'impression de me trouver davantage en présence d'un combo punk survitaminé que d'une formation hardcore, les guitares manquant de lourdeur avec son mixage rock à l'ancienne. Ce qui n'est pas étonnant, les pesants héritages de QOTSA et surtout Danzig sont particulièrement difficiles à faire oublier pour les musiciens qui y ont participé, soit trois des quatre protagonistes. Cela ne va pas nous empêcher de traverser cet tracklist à toute vitesse sur un tempo dynamique imposé au skank beat du début à la fin, unique exception faite d'un "Siva/Rudra" plus punk rock! On flirte aussi régulièrement avec le thrash, un petit Prong ou autres joyeusetés de la côte Est n'étant jamais bien loin dans les esprits.
Alors, avons-nous passé un bon moment ou non au final? Ma foi, si on prend en compte le fait que je n'écoute que très rarement ce genre de son, je ne peux décemment pas nier l'absence de lassitude durant la 1/2 heure qu'a constitué l'écoute de cet album. Comme il s'agit tout de même du plus grand intérêt d'un disque aussi répétitif et simpliste (oui, il faut quand même dire les choses telles qu'elles sont), alors disons que nous ne sommes pas complètement passés à côté de l'objectif de divertissement proposé par Bloodclot. Nul doute que ça va sévèrement pogoter dans la fosse avec des brûlots pareils balancés à 120km/H, les têtes de série constituant la team se chargeant d'inonder de lumière la scène par leur seule présence. Prenons donc ce qu'on nous offre sans rechigner.
