- Note: 15/20 - Line-up: * Stephan Forté / guitares, chant guttural, piano * Gus Monsanto / chant * Franck Hermanny / basse * Eric Lebailly / batterie * Kevin Codfert / claviers - Track listing: 01. Fire Forever 02. Arcanas Tenebrae/Dominate 03. Terror Jungle 04. Children Of The Dead Lake 05. R’Lyeh The Dead 06. The Darkitecht 07. Kissing The Crow 08. Fame 09. Undying (bonustrack) |
"Dominate"Sorti le 27 Mars 2006 chez Sony BMGSite Officiel: www.adagio-online.com Myspace: www.myspace.com/adagioofficial
Mais que ce passe-t-il?! Notre jeune guitare héro national Stephan Forté, digne successeur de Patrick Rondat, est de retour! Mais où était-il depuis Underworld, leur dernier album? Ils ont enregistré un live et changé de chanteur au passage, David Readman ne se sentant plus concerné par la nouvelle direction musicale d’Adagio. Et quelle direction!! Exit les grands passages instrumentaux, les changements de rythme intempestifs, les arrangements progressifs qui étaient pourtant l’apanage de notre guitariste vedette! On passe maintenant au bon vieux power métal, ce qui fait vraiment la différence à l’écoute! De plus, leur nouveau vocaliste Gus Monsanto n’a rien à envier à son compatriote Eduardo Faluschi en ce qui concerne sa performance. Un changement de style bienvenu qui rend plus accessible (j’ai pas dit commercial) la musique du quintet made in France. On entre dans le vif du sujet avec « Fire Forever » typiquement power métal avec ses riffs en béton, ses vocalises puissantes, sa rythmique rapide qui ne casse plus l’aspect entraînant du morceau. Nous sommes vraiment en territoire heavy maintenant, qu’on se le dise! Malgré cela, les claviers si chers à ce petit génie sont toujours bien présents. Mais… Qu’entends-je sur « Arcanas Tenebrae » ou encore « R’Lyeh The Dead »? Stephan se met aussi au micro? Décidément il est plein de surprises: quelques gutturaux que l’on doit à Stephan viennent en effet soutenir Gus ici et là pour un rendu sympathique. Le titre « Terror Jungle » est là pour témoigner du bon fonctionnement de la nouvelle recette, ce n’est pas nouveau mais pour Adagio c’est étonnant! Le groupe s’essaye également à la ballade avec « Kissing the Crow », et même si c’est très classique, ça reste agréable. Pourtant, ils n’ont pas complètement abandonné l’aspect progressif de leurs morceaux, « Children of the Dead Lake » étant le titre le plus proche de l’ancienne époque avec ses parties tantôt calmes tantôt rapides, mi-tempo, énervé... Le titre le plus complexe de l’album. Grosse surprise (encore une) également: cette reprise enflammée du célèbre morceau « Fame » façon Adagio, cocktail détonnant qui transforme le titre en bombe atomique! |