* Ace Frehley - Chant, Guitares, Basse
* Alex Salzman, Ronnie Mancuso
- Guitares
* Gene Simmons, Warren Huart - Basse
* Scot Coogan, Matt Starr, Anton Fig
- Batterie
01. Without You I’m Nothing
02. Rockin’ With the Boys
03. Your Wish Is My Command
04. Bronx Boy
05. Pursuit of Rock and Roll
06. I Wanna Go Back
07. Mission to Mars
08. Off My Back
09. Quantum Flux
"Spaceman"
Sorti le 19 Octobre 2018 chez Steamhammer/SPVSite Officiel: www.acefrehley.com
Facebook: www.facebook.com/officialacefrehley
Lorsque la carrière de Kiss avance au ralenti, Ace Frehley n'est pas du genre à rester sans rien faire! Après son troisième album solo Space Invader paru durant l'été 2014, le chanteur guitariste a enchaîné deux ans plus tard avec un album de reprises baptisé Origins Vol.1. Il ne faudra pas attendre plus longtemps avant de voir débarquer sa quatrième livraison de compositions originales signées de sa main (co-signées parfois), affublé d'un patronyme ayant une nouvelle fois un rapport avec l'espace; un terrain de jeu semblant inspiré l'artiste américain vu qu'il s'agit même de son surnom: The Space Man. Par contre, gravité ou non, il va falloir qu'il m'explique comment il arrive à faire tenir sa guitare dans cette position sur l'artwork! Peut-être une de ses chansons va-t-elle me l'apprendre? :)
En y regardant de plus près, on constate d'ailleurs que deux morceaux ont été écrits avec son compagnon de toujours, j'ai nommé Gene Simmons qui semble un peu s'ennuyer du manque d'activité coté Kiss lui aussi. Il joue même l'opening "Without You I’m Nothing" à la basse, l'autre titre auquel il a collaboré étant "Your Wish Is My Command" (une signification particulière?). Certains de ses anciens compagnons reviennent lui prêter main forte parmi d'autres invités (dont le batteur de Mr.Big Matt Starr), comme Scot Coogan responsable de la batterie sur Origins Vol.1, ou Anton Fig qui a tapé sur les albums Dynasty [1979] et Unmasked [1980] du Bisou. Maintenant que nous avons fait brièvement le tour de la liste, parlons musique.
La Ace Frehley touch' n'est pas vraiment la même que celle de sa formation majeure, bien qu'on se retrouve toujours en zone hard rock des eighties, avec une production plus actuelle. La voix du bonhomme rappelle toujours autant celle d'un certain Ozzy Osbourne, un peu nasillarde sur les bords, sans compter le grain de cordes vocales usées par les années dont les deux chanteurs peuvent se targuer maintenant. Du coup, avec un style hard rock/heavy metal des prémices pas si éloigné que ça de celui de son confrère britannique, nous avons parfois vraiment l'impression d'entendre une collaboration entre eux, voire carrément un titre du Prince of Darkness himself. Le single "Rockin’ With the Boys" avait déjà été assez trompeur à ce niveau-là! Heureusement, certains morceaux plus directs et rebondis comme "Bronx Boy" changent un peu la donne et se démarquent d'un ensemble vraiment trop ancré dans son style, de manière homogène et intransigeante. D'autant plus qu'on reste durant tout l'album sur un mid tempo certes très groovy et entraînant, mais manquant cruellement de variété et de dynamisme. Voilà ce qui donne au final un sympathique disque de hard rock bluesy, presque heavy en de rares occasions, mais jamais foufou en tout cas.
Monsieur Frehley n'a pas vraiment besoin de sa carrière solo pour subsister, celle-ci ne servant que de soupape en cas de saturation chez Kiss. Besoin de changer d'air? Hop, on prend son carnet d'adresses, on appelle une poignée de potes et on s'enferme dans un studio quelques semaines pour mettre sur bande les 2-3 idées qui nous trottent dans la tête et dont les glam rockeurs au corpse paint n'auraient peut-être pas voulu. Le résultat, c'est un album sentant bon le loisir de musicien célèbre qui prend un peu de distance avec l’entité responsable de sa célébrité, composé et joué sans prise de tête dans la bonne humeur, mais dont on ne va en revanche pas distinguer grand chose de mémorable. Vous allez l'écouter, esquisser un léger sourire de satisfaction, le reposer sur une étagère à côté de ses réalisations antérieures (si vous êtes fans et que vous vous les êtes procurées) et probablement ne pas le ressortir avant fort longtemps.
En y regardant de plus près, on constate d'ailleurs que deux morceaux ont été écrits avec son compagnon de toujours, j'ai nommé Gene Simmons qui semble un peu s'ennuyer du manque d'activité coté Kiss lui aussi. Il joue même l'opening "Without You I’m Nothing" à la basse, l'autre titre auquel il a collaboré étant "Your Wish Is My Command" (une signification particulière?). Certains de ses anciens compagnons reviennent lui prêter main forte parmi d'autres invités (dont le batteur de Mr.Big Matt Starr), comme Scot Coogan responsable de la batterie sur Origins Vol.1, ou Anton Fig qui a tapé sur les albums Dynasty [1979] et Unmasked [1980] du Bisou. Maintenant que nous avons fait brièvement le tour de la liste, parlons musique.
La Ace Frehley touch' n'est pas vraiment la même que celle de sa formation majeure, bien qu'on se retrouve toujours en zone hard rock des eighties, avec une production plus actuelle. La voix du bonhomme rappelle toujours autant celle d'un certain Ozzy Osbourne, un peu nasillarde sur les bords, sans compter le grain de cordes vocales usées par les années dont les deux chanteurs peuvent se targuer maintenant. Du coup, avec un style hard rock/heavy metal des prémices pas si éloigné que ça de celui de son confrère britannique, nous avons parfois vraiment l'impression d'entendre une collaboration entre eux, voire carrément un titre du Prince of Darkness himself. Le single "Rockin’ With the Boys" avait déjà été assez trompeur à ce niveau-là! Heureusement, certains morceaux plus directs et rebondis comme "Bronx Boy" changent un peu la donne et se démarquent d'un ensemble vraiment trop ancré dans son style, de manière homogène et intransigeante. D'autant plus qu'on reste durant tout l'album sur un mid tempo certes très groovy et entraînant, mais manquant cruellement de variété et de dynamisme. Voilà ce qui donne au final un sympathique disque de hard rock bluesy, presque heavy en de rares occasions, mais jamais foufou en tout cas.
Monsieur Frehley n'a pas vraiment besoin de sa carrière solo pour subsister, celle-ci ne servant que de soupape en cas de saturation chez Kiss. Besoin de changer d'air? Hop, on prend son carnet d'adresses, on appelle une poignée de potes et on s'enferme dans un studio quelques semaines pour mettre sur bande les 2-3 idées qui nous trottent dans la tête et dont les glam rockeurs au corpse paint n'auraient peut-être pas voulu. Le résultat, c'est un album sentant bon le loisir de musicien célèbre qui prend un peu de distance avec l’entité responsable de sa célébrité, composé et joué sans prise de tête dans la bonne humeur, mais dont on ne va en revanche pas distinguer grand chose de mémorable. Vous allez l'écouter, esquisser un léger sourire de satisfaction, le reposer sur une étagère à côté de ses réalisations antérieures (si vous êtes fans et que vous vous les êtes procurées) et probablement ne pas le ressortir avant fort longtemps.
